
A propos de nous
Fondé le 4 avril 1902, le club montagnard genevois l’Arole a fêté son 115 ème anniversaire en 2017.
Nous sommes un club de petite taille d’environ 50 membres ce qui nous permet de cultiver une ambiance toute particulière ou l’amitié et le goût de l’effort sont nos priorités.
Jean-Gabriel Perreten
Président
Philippes Wuillemin
Trésorier et vice président
Vincent Perego
Secrétaire
Bernard Sauthier
Marketing et communication
Yvan Lienhard
Chef logistique et cuisine
Frederic Mettraux
Commission des courses

Fondation
Au printemps 1902, une équipe d’adolescents qui faisaient pour la plupart partie de l’Union Chrétienne de Jeunes Gens se réunissaient sous les arbres ou sur les bancs de la promenade des Bastions, décidés à se constituer en société pour développer, par une pratique régulière, leur goût de la montagne et, de plus, bénéficier des avantages accordés alors par la compagnie P.L.M (Paris – Lyon – Marseille, l’ancêtre de la S.N.C.F.) pour les voyages en groupe.
L’Union Chrétienne d’alors ne s’intéressait guère à la montagne ni au sport. C’est ainsi qu’après de longue palabres, ils aboutirent à la fondation de notre club aujourd’hui centenaire.
Les 13 jeunes homme présents ce 4 avril 1902 étaient: Henri Gaudin, Charles Mazour, Alphonse Vulliens, Henri Jeantet, Henri Steffen, Frédéric Steffen, Jean Stauffer, Charles Kempf, Louis Abegg, Samuel Penseyres, Etienne Ciza, Constant Chevillard, Auguste Togni.
Henri GAUDIN est élu président (11 voix)
Henri STEFFEN trésorier (10 voix)
Puis 2 secrétaires,
Alphonse VULLIENS (6 voix)
Charles MAZOUR (8 voix)
N’arrivant pas à se mettre d’accord pour donner un nom à la société, ils ont décidé de réfléchir et d’attendre une prochaine séance.
C’est presque à l’unanimité qu’on fixe les cotisations à 50cts par mois. Ce montant sera susceptible de diminution durant la saison morte, c’est-à-dire l’hiver!
Un projet de statuts sera présenté à la prochaine séance par le comité, qui s’adjoint pour cette tâche Constant Chevillard et Etienne Ciza.
La séance qui avait débuté à 8h10, est levée à 9h10.
Premier quart de siècle (1902 – 1927)
Alors que l’on installait à St-Pierre la nouvelle « Clémence » qui aujourd’hui encore appelle, rassemble, interroge, invite au recueillement ou à la fête les Genevois, des jeunes gens bien inspirés eurent la bonne idée de créer notre club.
Cette année-là, Genève se préparait à commémorer le 300ème anniversaire de l’Escalade. Un comité présidé par le conseiller d’état Henri Fazy voulait en faire un événement exceptionnel en présentant, en autres, un cortège historique.
Sans tomber dans les niaiseries ou autres farces en usage chez les Genevois chaque année dans la nuit du 11 au 12 décembre, telle la chanson : » Ah la Belle Escalade, Savoyards gare, gare! », il fallait trouver un thème à ce cortège sans blesser la susceptibilité des voisins savoyards qui, depuis 160, avaient toujours entretenu des rapports les plus cordiaux avec la République.
C’est de ces considérations que paraît s’être inspiré le colonel Galiffe, auteur du plan du cortège sous le titre:
LES RELATIONS DE GENEVE AVEC LEA MAISON DE SAVOIE:
L’ALLIANCE – LA RUPTURE – LA LUTTE – LA RECONCILIATION.
Un comité se mit au travail, le peintre Louis Dunki brossa de remarquables maquettes qui permirent à tous de se faire une idée exacte de ce que devait être cette manifestation historique.
Costumes, armes harnachement des chevaux, bannières, insignes et autres accessoires seraient fabriqués sur place ou commandés à des maisons spécialisées dans d’autre cantons.


La partie de l’organisation qui présenta le plus de difficulté fut le recrutement des figurants, non pas que la population manquât d’enthousiasme patriotique, mais par suite de la répugnance qu’avaient les Genevois à s’engager à l’avance.
En septembre et octobre, des graves événements sociaux frappent la République. Une grève des transports publics entraîne l’intervention de la troupe et aboutit à 250 arrestations et 110 expulsions.
A 6 semaines de la fate du 3ème centenaire, il fut impossible de terminer., recrutement, costumes,accessoire, ect. On décida de renvoyer la manifestation et c’est finalement le 1er juin 1903, qui était également l’anniveraire de l’arrivée des Suisses au Port Noir en 1814, que 1200 personnages costumés, dont plus de 300 à cheval, défilèrent pendant plus de 3 heures dans les principales rues de la ville au son des cloches et des fanfares réparties tout au long du parcours.
Mon propos n’étant pas de faire l’histoire de Genève, il me semble toutefois que ces événements, souvent méconnus, situent assi bien l’époque que les habituels contextes historiques cités sur les cartes-anniversaire, tes que mort de Zola, invention de l’allumage électrique pour automobile en Allemagne, ou la mort de la reine Victoria…!
En 1902, nos 13 jeune gens se réunssaient encore une à deux fois par mois aux Bastions, puis dans un local, 4 rue de l’Athénée, mis à leur disposition par l’Union Chrétienne dont, comme on le sait, ils faisaient presque tous partie.
Ce n’est pas tout de suite que le nom magique de « L’Arole » leur vint à l’esprit et nous avons bien failli nous appeler « L’Etoile des Alpes » qui est devenue quelques années plus tard la raison sociale d’une coopérative de magasins d’alimentation en Haute-Savoie.
Le local qu’on leur prêtait le deuxième vendredi de chaque mois n’était pas la panacée. Ne pouvant obtenir un deuxième jour de réunion mensuelle, ils se retrouvèrent encore quelques fois sur des bancs aux Bastions.
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